
Le temps des révoltes
L’auteur et metteur en scène Guillaume Cayet et la plasticienne et scénographe Domitille Martin rencontrent les élèves du lycée Georges Brassens pour produire une radio-live au Théâtre de l’Agora.
La résistance, au coeur du projet
Le projet « Le temps des révoltes » se déroule au lycée Georges Brassens sur toute l’année scolaire 2023-2024. Il invite les élèves à rencontrer deux artistes majeurs de la saison 2023-2024 de la Scène Nationale de l’Essonne : l’auteur et metteur en scène Guillaume Cayet de la Compagnie Le Désordre des choses, et la plasticienne et scénographe Domitille Martin. Ces deux artistes accompagnent six classes dans une démarche de réflexion et de pratique artistique autour de l’idée de résistance. La Compagnie Le Désordre des choses expérimentera avec les élèves allophones d’UPE2A l’écriture et la création sonore autour du spectacle Grès, tentative de sédimentation.
La production d'une radio-live
Le projet invite ces futurs citoyens à s’interroger sur la question des révoltes populaires et de l’engagement à partir de collectes de témoignages dans la ville. Les textes écrits et mis en scène avec les artistes de la compagnie seront restitués sur scène sous la forme d’une radio-live au Théâtre de l’Agora en juin 2024. Quatre classes du lycée de sections professionnelles et technologiques rencontreront Guillaume Cayet pour un temps fort d’écriture et de mise en voix au lycée. Les classes approfondiront leur parcours d’exploration du spectacle vivant par la visite du Théâtre de l’Agora et par un parcours de cinq spectacles de la saison 2023-2024.
Projet réalisé dans le cadre d'un CREAC, avec le soutien de la Région Île-de-France.
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La compagnie Le désordre des choses réunit autour d’un projet artistique Aurélia Lüscher (comédienne, metteuse en scène, issue de l’École de la Comédie de Saint-Étienne) et Guillaume Cayet (dramaturge, auteur, metteur en scène, formé à l’ENSATT à Lyon). Elle ne conçoit pas la représentation théâtrale comme une cérémonie mais comme le lieu de l’agora. Le lieu du dissensus, du débat, entre cette histoire représentée et l’Histoire dite officielle.
La compagnie prône un théâtre de la décentralisation et de service public. Elle porte sur scène des corps, des voix, des idées souvent peu présent·es sur les scènes de théâtre. Elle réalise un travail autour du post-colonialisme, de la ruralité, des systèmes de domination, tout en ouvrant de nouveaux cycles de réflexion autour notamment du funéraire, de l’écologie politique et du capitalisme post-industriel.